Règlementation sur la pose des barrières de chantier
En France comme ailleurs, la pose de barrières de chantier sur la voie publique est soumise au respect de certaines règles édictées par un arrêté préfectoral qui récapitule l’ensemble des normes exigées et entérine les mesures prises pour assurer la sécurité sanitaire au sein du département. Sans trop entrer dans les détails, disons que, lors de la mise en place d’un chantier, le périmètre de celui-ci doit être circonscrit par une barrière robuste dont l’utilité est d’éviter les intrusions sur le chantier et, surtout, les accidents.
Parfois, la règlementation peut être complétée par un arrêté municipal. En cas d’absence de ce dernier, par prudence, l’entreprise en charge des travaux peut s’adresser aux services techniques de la ville pour se renseigner sur les mesures en vigueur sur le territoire de la commune concernée.
Avant de procéder à l’installation des barrières de chantier à proprement parler, il est nécessaire de déposer une demande en ce sens auprès du service en charge de la voirie. Mieux vaut s’y prendre tôt car il faut prévoir un délai avant de recevoir une réponse. Au minimum, la demande doit être effectuée dix jours avant la pose des barrières. En l’absence de respect de cette règlementation, l’entreprise qui exploite le chantier sera tenue pour responsable de l’ensemble des dégradations et accidents qui peuvent survenir le chantier, avec toutes les conséquences qu’on imagine aisément.
L’importance de la barrière de chantier
Tout chantier doit être clôturé avant le démarrage des travaux à proprement parler, vous aurez le choix entre la vente ou la location de barrière Heras. Cela induit, en amont, de définir strictement le périmètre du chantier, de sélectionner le type de matériel à utiliser pour clôturer l’ensemble du chantier et garantir un accès plus facile.
Les barrières utilisées sont garantes de la protection de l’environnement direct du chantier. Elles permettent de limiter le risque d’accident pour les passants et les habitants de l’entourage du chantier. Elles doivent aussi prévenir tout risque d’intrusion et être suffisamment solides pour résister aux caprices du climat et aux intempéries, vent, pluie en premier lieu. Une fois en place, les barrières permettent de contrôler les accès au chantier et d’éviter la présence au sein du périmètre de personnes qui n’ont rien à y faire. Les barrières en elles-mêmes sont souvent soumises à certaines exigences, imposées soit par arrêté, soit par le maître d’ouvrage. En ce cas, il est demandé que les barrières soient bien jointives, solides, d’une largeur maximale de 2,50 mètres et d’une hauteur supérieure à deux mètres. Les barrières doivent aussi permettre l’évacuation des eaux venant du chantier. Pour la garantir, un espace d’environ 12 centimètres doit être gardé en partant du sol. Par ailleurs, les barrières ne doivent pas empêcher le passage des piétons si elles empiètent sur un trottoir. Dans la mesure du possible, il faut préserver une largeur d’1,40 mètre pour assurer la circulation.
Enfin, les barrières doivent faire comprendre que la zone du chantier est interdite au public et présenter un aspect anti-affichage et ne doivent présenter aucune gêne pour l’accès des commerçants, résidents et véhicules autour du chantier.
Le portail de chantier
L’ajout d’un portail de chantier est un moyen simple et efficace de contrôler et filtrer les allées et venues entre le périmètre du chantier et l’extérieur. Les intervenants sur un chantier sont en effet nombreux : ouvriers, responsables de la gestion du chantier, contrôleurs et inspecteurs du travail, livreurs de matériaux nécessaires à la progression des travaux, ou même de simples visiteurs autorisés.
Outre la possibilité de contrôle, le portail doit également être conçu de façon à permettre un accès facile du périmètre aux engins de chantiers, souvent imposants et complexes à manœuvrer.
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